J’étais toujours convaincue que je partagerai cette passion de mon mari pour l’abeille, plus exactement par l’apiculture, mais quand je me suis fait piquer, c’était vraiment atroce. En effet, en me rendant au jardin dans lequel se trouvent plusieurs ruches que mon mari, un apiculteur qui commence à se faire un nom, a installées. Et cet incident a tout chamboulé !

Un mari apiculteur qui aime beaucoup ses activités

Cela fait quelques années que mon mari a réalisé ses rêves : ceux de s’adonner à une activité qu’il affectionne depuis sa petite enfance, et voilà qu’il s’est mis à l’apiculture. Il s’est beaucoup impliqué dedans en achetant ses matériels auprès d’un professionnel, en s’informant sur le métier d’Apiculteur, et en suivant même des cours sur l’activité.

Il entretient lui-même son rucher, récolte lui-même le miel, et n’oublie jamais de prendre les mesures avant de faire ces opérations : des vêtements adéquats, l’enfumoir…Mais j’ai eu la mauvaise idée de passer dans le jardin et de m’être rapprochée de trop près les ruches, alors qu’il est en plein entretien de ses ruches, et, une abeille égarée, se sentant menacée par ma présence, m’a piquée au cou !

La crise cauchemardesque que j’ai eue !

Je n’ai jamais fait l’objet d’une piqure d’abeille avant qu’il m’était difficile de connaître que j’en suis allergique. Je ne l’ai pas vu venir et voilà qu’elle a planté son dard sur mon cou, ce qui m’a infligé une douleur atroce. Ça ne demande même pas quelques secondes que je sentais mon cou s’enfler, et je commençais à respirer difficilement. Mon mari a eu le réflexe d’ôter tout de suite le dard dès qu’elle m’a piquée, ce qui a empêché le venin de se propager davantage.

Mais avant même que je me suis rendue compte que je me suis fait piquer par une abeille, je n’arrivais plus à respirer, j’ai fait une crise d’asthme. Alors que j’étais en pleine crise, mon mari s’est précipité pour chercher de l’aide, heureusement, l’assistance n’a pas tardé à venir et on m’a administré un médicament bronchodilatateur en spray et la crise s’est apaisée. Mais j’ai failli y rester si l’intervention aurait tardé.

Une reconversion s’impose !

Après une telle épreuve, mon mari n’a plus envie d’entendre parler d’abeilles qu’il a envisagé de changer de métier. Certes, il est difficile de se défaire d’une passion, parce que pour lui, l’apiculture était vraiment une passion. Mais résolu, il décidait alors de vendre son rucher avec l’essaim d’abeilles et de passer à autre chose. Celui qui n’a pas supporté le plus cette mésaventure, c’est mon mari, pour arriver à se séparer de ses ruches et de se faire à l’idée de ne plus récolter son miel.

Mais il faut dire que c’était vraiment un beau métier qu’il avait, car l’apiculture n’est pas seulement une branche de l’agriculture, mais c’est surtout une implication à la préservation de l’environnement, un acte écologique. De mon côté, j’essaie de soutenir mon mari dans son nouveau métier et de veiller à ce qu’il ne manque pas de miel chez nous !