En France, nous sommes près de 4,5 millions d’individus majeurs vivant encore sous les toits de leurs parents. Ce problème est causé par le phénomène Tanguy. Les 71 % des Tanguy sont âgés de 18 à 24 ans. Le tiers d’entre eux ont un emploi stable, mais veulent rester dans leur cocon familial. La moitié de ces Tanguy sont dépourvus de leur autonomie. Même si c’est honteux ou ennuyeux pour beaucoup de gens, certains trouvent cette situation bénéfique, et ne veulent pas tout simplement quitter leur parent et de s’envoler.

Je vis chez mes parents faute de travail

À 43 ans, le phénomène Tanguy s’applique sur moi et aussi je ne trouve encore pas d’emploi stable pour le moment. Durant certains temps, je n’assurai que du travail de main d’œuvre à la fois stressant et épuisant. Pourtant, j’ai fini mes études universitaires. Comme le cours de la vie ne cesse de grimper et que je ne veux pas me retrouver à la rue et me comporter tel un SDF, je n’ai pas le choix que de vivre avec mes parents et de me réjouir avec leur assurance de retraite. En attendant un emploi stable, je me contenterai de participer aux frais de nourriture sans avoir à me soucier du loyer.

Trouver l’indépendance ne s’acquiert pas si facilement

Je n’avais pas vraiment le choix que d’accepter les CDD que les entreprises m’ont proposés. J’ai déjà essayé de m’inscrire dans des plateformes d’offre d’emploi, mais le résultat est décevant. Aussi j’ai suivi divers ateliers de formation pour trouver ou créer un emploi stable, mais cela ne m’a mené à rien. Mes seuls saluts sont les offres d’emploi à temps partiel, qui ne nécessitent aucune expérience professionnelle. Les offres plus sérieuses correspondant à mes études requièrent outre les références fiables des critères dont je ne dispose certainement pas.

Une échappatoire pour ne plus être Tanguy

Pour retrouver mon indépendance, je me suis engagé dans le travail clandestin parallèlement à mes travaux de CDD. Il s’agit d’un métier informel qui paye bien, grâce à quoi je peux réaliser quelque somme de côté. La plupart de mes tâches s’opèrent donc la nuit. Donc, je fais en quelque sorte du double emploi. Je souhaiterais ouvrir ma propre boîte dès que j’aurai le fonds nécessaire pour mon projet. Je souhaiterais suivre les idées et les conseils proposés sur les sites web de création d’emploi, car une vie après le phénomène Tanguy est possible.