Je suis Mathieu, je viens d’avoir la majorité d’âge civil, et je suis un addict des sports extrêmes, plus précisément de la moto. Malheureusement, je n’ai pas obtenu la permission de mes parents. Une chose qui m’a vraiment tiraillé au fond.
La moto, c’est ma passion
Depuis que je suis tout petit, les motos m’ont beaucoup impressionné. Voir une émission sportive avec mon père qui, lui aussi était motard, fait partie de mes plus grands loisirs. Une passion qui ne se fane jamais, parce que plus je grandis, plus mon amour pour la moto s’affirme. Je ne suis jamais en retard pour suivre les divers tournois régionaux. J’ai toujours hâte d’en piloter une et de flâner comme une vedette. Je ne vois pas quel est le mal dans tout cela, sauf que mes parents ne m’ont jamais laissé en avoir.
A la lueur de mes 18 ans, je tombe par hasard sur le site Centrale-du-casque.com. J’ai trouvé qu’ils vendent les plus beaux casques de tout le marché. Jet, demi-jet ou intégral, ils proposent des modèles qui m’ont beaucoup séduit. Et cela ne fait que revivifier mon envie de venir au bout de mon permis A.
La nécessité de connaitre les codes de la route
Avant, j’ai toujours pensé que seul l’âge constitue le principal obstacle qui empêche les adolescents à faire de la moto. Pourtant, il existe beaucoup d’autres motifs qui poussent les parents à nous couper les jambes. L’un d’entre eux, c’est la méconnaissance des codes de la route. Mes parents m’ont expliqué que j’ai besoin de maîtriser ces codes afin de mieux prévoir un éventuel accident de circulation. Ils ont bien souligné que pour pouvoir pratiquer cette discipline, être passionné ne suffit pas, cela exige compétences et prudence.
C’est dans ce cadre alors que le guide de la sécurité routière a été adopté. Une version web a été mise à la disposition des internautes par l’observatoire national interministériel de la sécurité routière. Des conseils spéciaux moto et scooter y sont donnés pour garantir une meilleure conduite. Y sont traités les notions sur le permis (A1, A2 et A), les critères de choix et les entretiens d’une moto, les accessoires, les abc de la sécurité routière ainsi que les différents risques auxquels peut se heurter un motard.
Ce que les parents ne savent vraiment pas
Une passion, c’est du feu ardent qui risque de brûler si on le ferme en soi. Il existe des bonnes et des mauvaises passions, j’en suis convaincu. Mais être fan de moto, cela fait partie du bon camp, j’en suis persuadé. Les parents se soucient de la sécurité de leurs enfants, c’est normal. Mais à un certain âge, ces jeunes ne peuvent plus renoncer à leur rêve. Ce qu’il faudrait faire, c’est de les soutenir et de les inciter à suivre des cours sur la sécurité routière.
Par ailleurs, la statistique illustre le succès de ces sensibilisations en ligne, une idée de plus qui devrait rassurer les parents. Effectivement, le nombre des motards ne cesse de croitre pendant la dernière décennie alors qu’on a recensé des accidents mortels moins fréquents. Bravo chers adeptes des deux roues !