Le matin, au réveil, je n’ai plus aucune envie de me lever pour aller travailler à cause de mes collègues de travail. Et le fait que nous travaillons en open space n’arrange vraiment pas les choses, je déteste mes collègues et ça me plombe mon travail et mes supérieurs le ressentent.

Mes collègues de travail, une source de stress

Comment puis-je réussir à faire mon travail si je ne suis pas concentrée sur ce que je fais, mais plutôt occupée à éviter les conflits ou à ruminer ma haine. Je ne dis pas que je déteste mon travail, non, c’est ce pourquoi j’ai travaillé dur à l’université et l’emploi que j’attendais avec de véritables opportunités d’évolution de carrière et de performance. Oui mais voilà, je n’ai plus aucune volonté de travailler, cela se ressent dans mes performances, durant les réunions.

Mais pourquoi toute cette haine ?

Certaines personnes dans cette mini-société qu’est notre entreprise, ne sont pas là pour travailler, mais bien pour pourrir la vie des autres. Je sais, mes mots sont durs, mais c’est vraiment l’impression que j’ai. Entre les rumeurs, les provocations, les piques sur le travail des uns et des autres, j’en ai plus qu’assez. Je n’ai jamais été le genre de personnes à aimer parler des autres quand ils ne sont pas là, parce que je ne veux pas vivre la même chose en mon absence. Avez-vous déjà vu le film Comment tuer son boss ? J’ai bien envie de l’adapter à mes collègues de travail. J’ai l’impression de me retrouver de nouveau au lycée, voir au collège, avec le groupe qui sait tout sur tout le monde et qui veut absolument se faire connaître par leur méchanceté.

L’épuisement de la lutte au quotidien

Si vous pensez que la solution, c’est de rester dans son coin en pensant ne pas être touché par leurs mots, vous vous trompez. La passivité ne fait que les exciter encore plus. Éviter la pause café autour de la machine, la cantine ou le restaurant que les collègues fréquentent vous feraient passer pour un antisocial. Le travail se fait de plus en plus dur, et je dois faire face à la jalousie de certains collègues, en plus des calomnies. J’ai fait du sport pour évacuer mon stress, j’ai même essayé la méditation, mais la fatigue et le stress ne me quittaient toujours pas. Le dimanche soir, pour moi, semblait être une fatalité.

Retrouver mon équilibre

Face à toute cette atmosphère, j’ai pensé quitter mon travail, mais la situation risquait de se reproduire et je ne pouvais pas m’imaginer quitter un autre travail pour cette raison. La première leçon que mon père m’a apprise pour affronter le monde du travail a été « tu n’es pas là pour aimer, ni pour te faire aimée des autres ». Et il a raison, comme toujours. J’ai décidé que le lundi matin serait mon jour préféré et de m’investir dans mon travail et de penser à mon avenir : épargner et lancer mon propre business. J’ai pensé me lancer dans la consultance et ai fait une simulation de salaire en portage salarial. Je me lève plus tôt le matin et je prépare ma journée et mes projets personnels. J’ai décidé d’intégrer le groupe de danse de l’entreprise et ça me fait du bien.